De tous temps, l’être humain a cherché à s’alimenter pour sa survie et son développement. Pourtant, des organismes primitifs et microscopiques comme les virus, les microbes, bactéries et autres agents pathogènes peuplaient déjà la terre plus d’un milliard d’années avant l’homme. Autrement dit, l’être humain n’était qu’un petit nouveau sur terre puisque notre planète était déjà peuplée de centaines de milliards de ces êtres invisibles et menaçant pour sa santé. Fort heureusement, le système immunitaire de l’homme s’est rapidement adapté en évoluant au cours des âges, transmettant ses informations et moyens de combattre virus et microbes au fil des générations. Toujours est-il que nos défenses immunitaires ne peuvent être efficaces si notre alimentation est déficiente. Ainsi, macronutriments et micronutriments (vitamines, minéraux, antioxydants…) sont nécessaires au bon fonctionnement de l’immunité ; nous verrons pourquoi…
Le système immunitaire, définition…
Avant d’entrer dans les détails, il nous faut définir ce qu’est le système immunitaire. Ce système organique et cellulaire nous protège des éléments pathogènes qui nous agresse à chaque instant. Ce dernier repose sur des processus complexes faisant intervenir un nombre important de cellules mais aussi d’organes associés. Ils agissent en synergie contre les agents pathogènes et infections pouvant représenter une menace pour l’organisme. L’objectif de nos fonctions immunes sera donc de protéger le corps humain à tous moments et en toutes circonstances. Quand le système immunitaire agit de manière effective, nous parlons alors de réaction immunitaire. Ainsi, ce système de défense est composé de deux grandes catégories, l’immunité innée d’une part et l’immunité adaptative d’autre part. La fonction innée permet au corps de réagir rapidement et de manière globale contre les intrusions dans l’organisme. En revanche, la fonction adaptative de l’immunité s’adapte, reconnaît et mémorise la nature des agents pathogènes, virus, bactéries et microbes. La force et l’efficacité de l’immunité peut varier selon la qualité nutritionnelle de l’alimentation, la condition physique (surpoids, diabète…) mais aussi les saisons ou d’autres facteurs encore. Nous en reparlerons ensuite dans cet article…
Les globules blancs ou lymphocytes T et B sont les gardiens de l’organisme
Le système immunitaire est pourvue de cellules spécialisées dans la protection contre les agents pathogènes. Il s’agit des globules blancs ou lymphocytes. Ces cellules de défense sont retrouvées en très forte quantité dans le sang et le système lymphatique. Véritable barrière de défense présente dans tout l’organisme, ce système repose sur les amygdales, le thymus, la rate, les végétations adénoïdes, les vaisseaux lymphatiques, la moelle osseuse et les ganglions lymphatiques. Ces organes centralisent, synthétisent et regroupent les cellules à même de neutraliser les infections. De la même manière, il existe plusieurs catégories de globules blancs.
D’une part, il s’agit des lymphocytes T qui agissent en détruisant les cellules infectées ou endommagées de l’organisme. Dès lors, ils induisent la synthèse des anticorps (des protéines destinées à reconnaître, détruire ou neutraliser une cible présente dans l’organisme : un antigène). Un autre type de globules blancs, les lymphocytes B, interviennent en renfort des lymphocytes T, notamment lorsqu’il s’agit de générer les anticorps correspondant à un virus, une bactérie ou un microbe ayant déjà infecté le corps. Ainsi, ces cellules B sont pourvues d’une mémoire des infections passées, renforçant l’efficacité du système immunitaire et sa rapidité de neutralisation des agents pathogènes. Naturellement, ces mécanismes de défenses sont particulièrement complexes, nous ne pouvons pas tous les décrire ici. Essayons cependant de revenir brièvement sur le rôle de la barrière intestinale en tant qu’organisme protecteur contre les virus, bactéries et microbes agressifs.
La barrière intestinale, première défense de l’organisme contre les bactéries, virus et microbes
Les intestins constituent une de nos premières barrières pour contrer l’invasion des innombrables bactéries et microbes qui tentent d’envahir l’organisme. Comme vous le savez, cet organe est peuplé de milliards de bactéries qui jouent un rôle positif sur notre santé et notre équilibre digestif. Nous parlons alors du microbiote intestinal. A priori, ce microbiote est peuplé de bonnes bactéries. Par contre, les bactéries potentiellement nocives seront repoussées par la muqueuse intestinale. Il s’agit d’une paroi qui joue un rôle de filtre en laissant passer l’eau, les vitamines, minéraux, acides aminés, glucose et autres nutriments nécessaires à la vie de l’organisme tout en bloquant le passage aux bactéries dangereuses à la santé. Ainsi, cette muqueuse joue autant un rôle de digestion que de protection contre les éléments pathogènes invasifs. Les globules blancs et autres cellules tueuses de microbes viendront ensuite assurer une défense complète, comme nous venons de la décrire…
Pourtant, malgré la force impressionnante de ces mécanismes de défense, virus, microbes et bactéries arrivent parfois à se frayer un chemin entre ces mécanismes de protection. Infections et maladies entraînent alors une réaction vive du système immunitaire. Ce dernier pourrait pourtant souffrir d’une faiblesse relative. C’est notamment le cas lorsque notre alimentation, notre mode de vie ou d’autres conditions néfastes à la santé dominent notre quotidien. Mais sur le plan alimentaire, quels sont les nutriments qui peuvent maintenir ou renforcer notre immunité ?
Quels nutriments pour renforcer nos défenses immunitaires ?
La richesse relative en nutriments de votre alimentation est le premier facteur à jouer de manière positive ou négative sur l’immunité. Premièrement, la quantité adéquate de calories, ainsi qu’un équilibre optimale en protéines, glucides et lipides constituent la première règle à respecter, autant pour le système immunitaire que pour votre santé de manière générale. En outre, la qualité nutritionnelle de votre assiette en micronutriments (vitamines, minéraux, oligoéléments et antioxydants) jouera de manière significative sur la balance. En revanche, une carence en micronutriments entraînera une baisse des performances immunitaires, laissant la place libre aux virus, microbes et autres pathogènes indésirables. Vitamine C, vitamine D ou A (rétinol) sont naturellement impliquées dans la santé du système immunitaire, directement ou indirectement. De la même manière, la recherche scientifique a démontré que certains végétaux et champignons pourraient stimuler l’efficacité des fonctions immunes par divers mécanismes. Panax Ginseng et autres variétés de cet adaptogène majeur renforcerait nos défenses contre de nombreux agents pathogènes. Essayons de faire le point sur ce sujet…
La vitamine D joue un rôle essentiel sur la santé du système immunitaire
La vitamine D est un élément majeur de régulation du système immunitaire. D’une part, elle participe au contrôle des agents protecteurs de l’organisme contre les maladies infectieuses (virus, microbes..) et auto-immunes. La forme active de cette vitamine, le calciférol, joue un rôle d’immunorégulateur majeur. Par exemple, elle active nos défenses immunitaires en stimulant la synthèse des macrophages, des cellules à même d’avaler virus et microbes – de les phagocyter – afin de les détruire. Autre processus essentiel de régulation lié au calciférol, il module la présence, la multiplication et l’activité des lymphocytes T et B selon la nature et le degré de la menace virale, microbienne ou bactérienne. Dès lors, nous savons qu’un apport optimal en vitamine D dans l’organisme (spécialement en hiver lorsque l’ensoleillement et l’exposition au soleil sont insuffisants) est d’une importance capitale pour notre santé…
La vitamine C pour lutter contre les infections virales et microbiennes
Le rôle le plus connu de la vitamine C est sans doute celui de son potentiel antioxydant. Ainsi, l’acide ascorbique neutralise les éléments perturbateurs générés par le métabolisme énergétique lui-même, la dégradation cellulaire ou les agents pathogènes apportés par l’environnement (tabac, pollution…) ou la nourriture parmi d’autres exemples. A partir de là, l’acide ascorbique (ou ascorbate) jouera un rôle fondamental en neutralisant les dégâts causés par les radicaux libres dans l’organisme. Sur le plan immunitaire, la vitamine C pourrait stimuler la prolifération des lymphocytes T4, agissant de manière active sur la neutralisation des menaces pathogènes.
Autrement dit, elle améliore nos capacités de défenses en stimulant la présence des globules blancs contre les infections bactériennes et microbiennes. Des études récentes ont également démontré qu’un dosage élevé d’acide ascorbique (2 à 3 g par jour) pouvait contrarier l’attache des virus aux récepteurs cellulaires, les empêchant d’entrer dans les cellules pour s’y multiplier. A nouveau, il s’agit de reconnaître qu’un apport suffisant en vitamine C participe au fonctionnement optimal du système immunitaire, de manière différente du calciférol mais complémentaire. Comme vous le savez, la vitamine C est présente dans un grand nombre de fruits et légumes (agrumes, chou, brocoli, poivron, acérola, fruits rouges…).
La vitamine A ou rétinol, un allié de l’immunité
Avec les vitamines C et D, la vitamine A (le rétinol) et ses précurseurs, comme le bêta-carotène, participent également au maintien des fonctions immunitaires de l’organisme. Une carence de cette vitamine impacterait négativement la réponse de l’immunité contre de nombreuses bactéries et virus. Si le rétinol est impliqué dans la vision et la santé de la peau, il participe aussi activement au fonctionnement normal du système immunitaire. Il agit notamment sur la différentiation des cellules de l’immunité que sont les lymphocytes T et B. En effet, les globules blancs ne sont pas tous les mêmes ni n’agissent de manière totalement identique face aux infections et agents pathogènes. Leur nombre et leur différenciation sont donc deux critères essentiels de la réponse immunitaires contre les menaces étrangères au corps humain. Dans l’alimentation, le rétinol et ses précurseurs sont présents dans les carottes, les épinards, le beurre, les fromages mais surtout dans le foie des animaux. En effet, c’est dans le foie que l’animal (et l’homme) stocke sa vitamine A.
Ginseng, Reishi, Astragale, végétaux ou champignons pour renforcer l’immunité ?
Nous savons, parfois depuis l’antiquité, que certains végétaux et champignons agissent positivement sur l’immunité et les mécanismes complexes qui nous protègent contre l’infection et les maladies. Les plus connus d’entre-eux sont le Panax Ginseng et l’Eleuthérocoque, une variété proche du Ginseng. Ils font partie d’une catégorie particulière de végétaux appelés adaptogènes car ils aident l’organisme à s’adapter face à des conditions difficiles comme le stress, la fatigue ou la maladie. Végétaux moins connus, l’échinacée ou le gingembre ont également montrés que les composants actifs qu’ils contiennent agissait sur le système immunitaire.
Le Ginseng, la racine adaptogène qui stimule le système immunitaire
Le Ginseng (variété Panax) est un stimulant du système immunitaire ayant fait l’objet de recherches scientifiques sérieuses. Racine et végétal cultivé en Chine depuis des millénaires, le Ginseng a démontré son utilité contre la fatigue physique et cognitive mais aussi sur la réponse de l’immunité contre certains virus, dont les plus courants comme le rhinovirus du rhume. Les études ont démontré que le Ginseng renforçait la multiplication des globules blancs et leur efficacité contre les éléments pathogènes. La composition du Panax Ginseng apporte des composés qui lui sont propres dont des triterpènes et autres ginsénosides mais aussi de nombreux stérols, des vitamines du groupe B, de la vitamine C et E ainsi que des acides aminés et des oligo-éléments importants comme le manganèse, le cuivre, le zinc ou des minéraux comme le potassium, le magnésium et le calcium. Si le Panax Ginseng (Ginseng asiatique) est la variété la plus étudiée par la science occidentale, le Ginseng américain, la Rhodiole (Rhodiola rosea), le Maca ou le Suma font également partie des racines adaptogènes dont l’influence sur l’immunité ont été étudiés.
Le Reishi, un champignon adaptogène favorable à l’immunité de l’organisme
Le Reishi est un champignon reconnu par la pharmacopée asiatique depuis plusieurs millénaires pour ses propriétés adaptogènes, un peu comme le Ginseng. La médecine traditionnelle chinoise reconnaît le Reishi comme un énergisant à potentiel élevé, de même qu’a soutenir l’organisme contre le stress et la fatigue. Cependant, sa rareté en fait un champignon précieux pour les médecins et guérisseurs traditionnels en Asie. De manière générale, le Reishi est hautement considéré pour sa capacité à stimuler le système immunitaire contre de nombreuses pathologies. Les composés qu’il contient, notamment des triterpènes et polysaccharides, ont été testés scientifiquement dans le cadre du cancer, des maladies cardiovasculaires et de l’immunité en général. En Asie, le Reishi est prescrit chez les patients immunodéprimés. Chez des individus en bonne santé, le Reishi jouerait un rôle de régulateur du sytème immunitaire. Pour Holisitic Company, le Reshi est considéré comme un indispensable – ou presque – lorsqu’il s’agit de le sélectionner pour nos produits alimentaires en tant que nutraceutique de l’immunité.
Zinc et sélénium sont nécessaires au maintien du système immunitaire
Minéraux et oligoéléments présentent de l’importance pour le fonctionnement normal du système immunitaire. C’est par exemple le cas du zinc et du sélénium parmi d’autres. Tout comme pourrait le faire la vitamine C, le zinc stimule l’activation des globules blancs, en particulier les lymphocytes B et T. D’un côté, les lymphocytes B synthétisent les anticorps qui serviront à la reconnaissance des virus, microbes et bactéries, alors que les lymphocytes T neutralisent et détruisent les agents pathogènes. Cette activation liée au zinc permettra de réduire la durée d’infection et des symptômes. Disons également que le zinc présente aussi un potentiel antioxydant non négligeable. Ajoutons que les liens étroits entre le zinc et l’immunité sont donc particulièrement proches. Un apport suffisant en zinc durant une infection est un élément santé à ne pas négliger. Si le rhume vous affaiblit en hiver, pensez tout d’abord au zinc, aux vitamines D et C comme des outils santé utiles contre les infections…
Le sélénium, un antioxydant nécessaire au fonctionnement de l’immunité
Le sélénium est un oligoélément qui participe à la neutralisation des radicaux libres en tant qu’antioxydant. Sur le plan cellulaire, il agit en parallèle à l’activité du glutathion, un antioxydant à potentiel élevé, tout comme le SOD. Le sélénium est tout aussi nécessaire au bon fonctionnement de l’immunité humaine. Les carences en sélénium laissent d’ailleurs souvent apparaître une présence plus élevée de cancers, notamment celui des poumons, de la prostate ou du colon. Cependant, la recherche scientifique a démontré qu’un apport suffisant de sélénium pouvait réduire le risque de cancer alors qu’une quantité trop élevée pouvait l’augmenter.
Le magnésium et le fer sont aussi essentiels à nos défenses contre les éléments pathogènes
Pour finir, rappelons que le magnésium est lui aussi nécessaire à la bonne marche de notre immunité. Il serait notamment impliqué dans la production des immunoglobulines, des protéines nécessaires à la régulation des cellules immunitaires, ainsi qu’au développement des globules blancs et des lymphocytes T en particulier. En outre, ajoutons que les enzymes responsables de la conversion de la vitamine D vers sa forme active en calciférol nécessite la présence de magnésium. Comme le magnésium, le fer est un oligo-élément qui joue un rôle de cofacteur enzymatique essentiel à de nombreuses réactions cellulaires. C’est en particulier le cas pour la prolifération et la régulation des globules blancs (activation ou inhibition) où le fer intervient sur les fonctions immunes de l’organisme. C’est en particulier le cas contre les infections virales.
Ces nutriments, et d’autres encore, sont nécessaires au maintien d’un système immunitaire sain…
Comme nous l’avons décrit brièvement, l’ensemble de ces nutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments, végétaux et champignons) participent de près ou de loin au maintien de la santé immunitaire chez l’être humain. Nous ne pourrions être exhaustif sur ce sujet mais cet article vous donne déjà une bonne introduction. Signés Holistic Company, nos produits alimentaires s’inspirent naturellement de ces éléments pour vous proposer une qualité nutritionnelle et gustative optimale, pour vous accompagner vers une alimentation plus riche en goût et plus saine au quotidien…