Les nutraceutiques dans l’alimentation

Les nutraceutiques dans l’alimentation

5 juin 2025Batuhan Bozkurt

L’alimentation est une préoccupation quotidienne pour chaque être humain étant donné que chacune de nos cellules a besoin d’énergie pour subsister. Etant donné qu’un adulte lambda est composé d’une moyenne de 30000 milliards de cellules, ce besoin énergétique est important et constant. Dans la même idée, la variété des aliments et des régimes alimentaires est absolument considérable chez l’être humain. Dans sa diversité, l’homme a su s’adapter à différents types d’alimentation pour continuer d’évoluer… Aujourd’hui, des régimes alimentaires aussi différents que le végétalisme (régime végan ou végétarien), le flexitarisme, le régime omnivore, voire carnivore se côtoient en bonne intelligence en nous apportant les nutriments nécessaires à notre santé. 

Si l’homme est à même de consommer un nombre incalculable d’aliments et de s’y adapter, ces derniers nous apportent pourtant toujours les mêmes nutriments. Autrement dit, ce que nous mangeons contient trois macronutriments, protéines, glucides et lipides. Des micronutriments très variés (vitamines, minéraux, oligo-éléments et antioxydants) sont inégalement retrouvés dans des centaines d’aliments différents. Molécules naturelles et mal connues, les antioxydants sont des composés naturels de nature vitaminique, minérale ou végétale. Cette dernière catégorie est celle des métabolites secondaires qui compte plus de 10000 molécules, sans compter celles qui nous restent à découvrir… 


Les compléments alimentaires contribuent à réduire les carences nutritionnelles depuis près d’un siècle…


Comme vous le savez, l’étude de ces nutriments est étayée par une science, celle de la nutrition. La théorie et la majorité des nutritionnistes vous diront que votre alimentation quotidienne vous apporte la totalité des nutriments dont vous avez besoin. Nous savons pourtant qu’il n’en est rien depuis bien longtemps. A cette fin, les compléments alimentaires pourraient contribuer à combler ces manques nutritionnels avec efficacité. Il serait cependant assez difficile d’estimer ses besoins nutritionnels au quotidien, ceux des autres peut-être encore moins… Disons que les compléments alimentaires contribuent à réduire les carences de manière efficace chez les sédentaires. Chez les sportifs de la musculation ou de l’endurance, les besoins caloriques et nutritionnels sont généralement plus élevés que pour les sédentaires. Leurs dépenses énergétiques seront évidemment plus élevées. Là aussi, les suppléments nutritionnels vont combler ces besoins augmentés. Et pourtant…  


Les compléments alimentaires répondent-ils à un besoin physiologique spécifique ?


Sur le plan scientifique, nous savons que certains nutriments (macro et micronutriments) participent à l’entretien de l’organisme mais aussi au maintien du système immunitaire, de la vision, de l’audition, des performances cognitives, du système nerveux ou du bien-être parmi d’autres exemples. Sur le plan macromoléculaire, nous savons que les protéines alimentaires sont décomposées en acides aminés, lesquels seront ensuite recomposés en protéines en fonction des besoins de l’organisme. Par contre,  nous savons aussi que sur le plan micromoléculaire, ces acides aminés présentent tous des fonctions spécifiques, en fonction des différents métabolismes et fonctions cellulaires qu’ils sont censés remplir ou soutenir. Dans ce cas, pourquoi ne pas réunir ces différents nutriments et les proposer selon différents formats alimentaires (aliments préparés, protéines en poudre, compléments alimentaires, snack, boissons…) afin qu’ils répondent à un besoin spécifique, comme ceux que nous venons d’évoquer ? De là, les nutraceutiques étaient nés…


Les nutraceutiques, qu’est-ce que c’est ?


Un nutraceutique est un terme composé de deux mots associés : nutriment et pharmaceutique. Autrement dit, il associe l’idée d’aliment avec celui de substance active, un peu comme le ferait un médicament. Cependant, il ne s’agit pas d’éléments à vocation thérapeutique pour autant puisqu’il s’agit du domaine réservé de la médecine. Nous sommes donc un peu entre les deux domaines. Disons que si l’aliment devrait constituer notre seule médecine, elle n’en a pas la vocation pour autant. Certaines personnes avancent parfois le terme d’alicament mais cette appellation peut paraître impropre, inadéquate ou exagérée. Disons que nous ne pouvons pas parler de médicament pour un aliment. A vrai dire, cela n’aurait aucun sens. En réalité, la définition du nutraceutique est en lien avec les propriétés de certains nutriments : antioxydants, système immunitaire, cognitif, nerveux, assimilation du glucose… Certains aliments, molécules extraites d’aliments ou de végétaux seront donc considérés comme des nutraceutiques par destination ou par fonction. Nous savons que telle ou telle molécule est associée à telle métabolisme ou fonction organique. Il s’agit dès lors de l’apporter à l’organisme afin qu’il fonctionne de manière adéquate ; c’est précisément l’objet des nutraceutiques ; ni plus ni moins.  


Un nutraceutique se définit par sa finalité et son utilisation spécifique


Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’un nutraceutique est un nutriment ajouté dans un but nutritionnel spécifique et précis. En ce sens, tout complément alimentaire ne sera pas forcément considéré comme un nutraceutique. Par exemple, vous pourriez très bien vous complémenter avec des gélules d’oméga 3 DHA et EPA afin d’enrichir votre régime alimentaire quotidien, c’est précisément l’objet des suppléments nutritionnels. En effet, un minéral comme le magnésium peut être considéré comme un nutraceutique à partir du moment où il est ajouté à un aliment, un snack ou une boisson dans un but particulier, par exemple celui de faire reculer la fatigue ou de réduire le stress. Par contre, les nutraceutiques se différencient clairement des compléments alimentaires même s’ils présentent tous deux des similitudes ou des points communs. En effets, les compléments alimentaires ont bien pour fonction de compléter l’alimentation…


Définir la finalité de la supplémentation nutritionnelle est une question de bon sens…


A l’opposé, les nutraceutiques apportent des nutriments dédiés à un but précis et spécifique même si nous les retrouvons aussi dans les compléments alimentaires. Par exemple, les protéines en poudre entrent dans la catégorie des compléments alimentaires à l’alimentation courante tout en étant eux-mêmes considérés comme des aliments fonctionnels. En revanche, un fruit riche en lycopène comme la tomate restera toujours un aliment. Elle n’entre pas dans la catégorie des nutraceutiques ou fort peu dans celle des aliments fonctionnels, même si le lycopène participe à la protection de la peau contre le rayonnement UV par exemple (1). Cela étant, nous reviendrons plus loin sur la différence entre un nutraceutique et un aliment fonctionnel. Toujours est-il que les « nutra » nous permettent aujourd’hui de créer des aliments ou des boissons fonctionnelles, orientés santé, bien-être, renforcement du système immunitaire, de l’énergie, des facultés cognitives, du renforcement des articulations ou du cartilage, de la santé cardiovasculaire et de bien d’autres applications…


Peut-on considérer les vitamines, minéraux et oligo-éléments comme des nutraceutiques ?


Dans certains cas, les vitamines, minéraux et oligo-éléments sont effectivement considérés comme des nutraceutiques. Encore une fois, tout dépend de l’objectif affiché (ou sous-entendu) d’un aliment, d’un snack ou d’une boisson. Il peut effectivement s’agir de sous-entendus, étant donné la législation européenne qui nous interdit par exemple d’affirmer que les caroténoïdes présentent un effet protecteur pour la peau ou que la vitamine D (2) intervient sur le système immunitaire, malgré des études cliniques sérieuses ou des méta-analyses qui apportent des preuves fortes ou significatives. De même, nous connaissons le rôle du fer, du manganèse (3), du magnésium (4) ou du cuivre (5) sur le métabolisme grâce aux avancées de la recherche scientifique. A cette fin, des articles de blog comme celui-ci nous permettent d’avancer des arguments ou de donner des définitions claires et argumentées que nous ne pourrions pas mettre dans une fiche produit. C’est précisément ce que nous faisons ici…


Enrichir les aliments ou les boissons de manière spécifique et orientée…

La plupart des micronutriments pourraient donc être considérés comme des nutraceutiques, en fonction de ce qu’ils sont censés apporter dans un aliment préparé, un snack ou une boisson. Par rapport aux vitamines, les différentes applications possibles sont nombreuses. Premier exemple, la vitamine A (rétinol ou rétinal) et ses précurseurs comme le bêta-carotène. L’objectif visé peut être celui de la santé de la peau mais aussi du potentiel antioxydant de cette vitamine. Concernant la santé de la peau, nous pourrions parler de nutracosmétiques, nous y reviendrons plus loin. Second exemple, les vitamines du groupe B sont connues pour intervenir sur la métabolisation des macronutriments en énergie, tant pour les protéines que les glucides et les graisses. 

Nous savons également que la vitamine B3 (niacine ou niacinamide) a fait l’objet de nombreuses recherches scientifiques et cliniques en tant que précurseurs du NADH, une coenzyme essentielle à la synthèse de l’énergie cellulaire. Les précurseurs du NADH (ou NAD+ suivant sa forme) comme le NMN (6) ou le NR (nicotinamide riboside) pourraient être considérés comme des nutraceutiques susceptibles de stimuler l’énergie cellulaire chez l’adulte vieillissant par exemple (7).       


Les macronutriments protéines, glucides et lipides peuvent-ils être considérés comme des nutraceutiques ?

Par définition, protéines, glucides et graisses ne peuvent pas être considérés comme des nutraceutiques a priori puisqu’il s’agit de nutriments invariablement retrouvés dans l’alimentation courante. La nutrition reste la nutrition, inutile de voir des nouvelles molécules partout ! Ensuite, tout dépend du type de protéines, de glucides ou de lipides dont nous parlons. S’il s’agit de lactosérum en poudre (la fameuse whey protein de la nutrition sportive), nous parlerons plutôt d’aliment fonctionnel. De manière identique, le marché de la nutrition sportive propose ce type d’aliment composé de glucides et de protéines à des fins de prise de masse musculaire pour les athlètes de la musculation (les gainers!) ou au contraire, des aliments hyperprotéinés pour accompagner les régimes de perte de poids…

En revanche, si vous prenez l’exemple du collagène, vous pourriez dans certains cas, le considérer comme un nutraceutique. En effet, la recherche scientifique a démontré que même une faible quantité de collagène type II (moins de 100 mg) pouvait présenter un effet positif sur la solidité et le maintien des articulations, des tendons et des ligaments (8). Ainsi, il est parfaitement envisageable d’en ajouter à une formule, un aliment fonctionnel, un complément alimentaire, voire même à une boisson. Cela étant, si nous évoquons les protéines, autant revenir brièvement sur la question des acides aminés… 


Mais qu’en est-il des acides aminés et peptides ?


S’agissant du collagène, le premier acide aminé concerné sera la glycine. A ce sujet, la glycine intervient sur plusieurs fonctions cellulaires et métaboliques. Elle est indispensable à la synthèse de la créatine (énergie) et bien sûr du collagène (fonction structurelle des tissus organiques) mais elle assure aussi les fonctions d’un neurotransmetteur. Autre exemple, la leucine peut être considérée comme l’acide aminé de l’anabolisme musculaire. Diverses applications peuvent alors s’appliquer, qu’il s’agisse du renforcement musculaire ou de la lutte contre la sarcopénie. D’autres acides aminés comme la glutamine, la tyrosine, l’isoleucine, la thréonine ou la lysine pourraient aussi être associées à de nombreuses formules de nutraceutiques…


Les nutraceutiques peuvent-ils enrichir un aliment trop pauvre en nutriments ?


Non, l’objectif des nutraceutiques n’est pas de compenser le manque de nutriments d’un aliment, quel qu’il soit. A l’opposé, les aliments enrichis en substances nutraceutiques présentent généralement une qualité nutritionnelle supérieure à la plupart des aliments standards proposés sur le marché de l’agro-alimentaire. Les nutraceutiques auront plutôt pour objectif d’enrichir des aliments présentant déjà des qualités nutritionnelles élevées, en plus de proposer des avantages spécifiques aux consommateurs. Par exemple, il peut s’agir d’aliments sans sucres, enrichis en fibres, Kasher ou Halal qui bénéficieront ensuite d’un apport en nutraceutiques. A nouveau, l’objectif est bien de cibler un objectif santé, bien-être ou de performances sportives en enrichissant un aliment. C’est d’ailleurs là l’objet de notre entreprise Holistic Company. Pour nous, il s’agit de vous proposer des aliments enrichis en nutraceutiques qui présentent une qualité nutritionnelle élevée et fonctionnelle…


Y a t-il une différence entre un aliment fonctionnel et un nutraceutique ?


Aliments fonctionnels et nutraceutiques répondent à des définitions assez similaires, ce qui pourrait induire de la confusion chez les consommateurs. Tout d’abord, il faut savoir que les aliments fonctionnels sont des aliments naturels pour la plupart mais qu’ils peuvent aussi être des aliments  transformés. Par exemple, certains fruits et légumes contiennent certaines formes d’antioxydants. Il peut s’agir de zéaxanthine, de lutéine ou d’autres, qui ont par exemple démontré leur influence positive sur le maintien de la vision avec l’âge (9, 10). Quant aux aliments fonctionnels, il peut s’agir par exemple de protéines en poudre (lactosérum concentré ou isolat, caséine micellaire, protéine végétales…) dont l’objectif est d’améliorer le quota journalier de protéine chez les sportifs ou les sédentaires (régime hyperprotéiné de la perte de poids, etc.). 


Il est assez difficile de considérer de nouvelles catégories d’aliments sans évoquer leurs similitudes…

Ici, il faut donc comprendre que les aliments fonctionnels sont assez proches des nutraceutiques mais que ces derniers peuvent aussi être proposés selon des formes galéniques qui leurs sont spécifiques comme les gélules, capsules, flacons et autres alors que les aliments ne le sont pas. Avec une pointe d’humour, nous pourrions même affirmer que les fruits et légumes emballés dans du plastique n’en restent pas moins des aliments. Encore une fois, il s’agit de définir la destination, l’objet et la fonction d’une molécule à vocation nutritionnelle ou la nature d’une aliment pour le classer dans les nutraceutiques ou les aliments fonctionnels. Concernant ces derniers, c’est leur richesse en nutriments (antioxydants, acides gras, protéines ou acides aminés…) et leur spécificité qui feraient d’eux des aliments fonctionnels. 

Prenons l’exemple du thé vert. Ce végétal est consommé dans le monde entier pour sa teneur élevée en catéchines EGCG et autres variantes. Les bienfaits des EGCG (épigalocatéchines) sont largement documentés par la médecine traditionnelle chinoise et occidentale parmi de nombreuses études cliniques (11). Ainsi, le thé se distingue des autres aliments parce qu’il est pratiquement le seul à contenir des catéchines (avec la pomme et le cacao) avec une concentration significative.  


Le Ginseng, un nutraceutique ou un aliment fonctionnel ?

Autre exemple intéressant, c’est celui du Ginseng (12). Connu et prescrit par la médecine traditionnelle chinoise depuis des millénaires, le Ginseng pourrait être considéré comme un aliment fonctionnel (de la famille des adaptogènes) lorsque la racine est consommée sans extraction ni transformation. Il pourrait aussi être considéré comme un nutraceutique lorsqu’il est présenté en capsules par exemple… Autrement dit, lorsqu’un aliment présente un intérêt nutritionnel supérieur à la plupart des autres, il serait alors considéré comme un aliment fonctionnel ou du moins, un aliment reconnu pour son intérêt nutritionnel hors de la moyenne. 

A ce sujet, les japonais sont même allés plus loin en instaurant un label particulier à ce type d’aliment en le qualifiant de FOSHU mis pour Food for Specified Health Uses. Actuellement, le Japon reste le seul pays a avoir légiféré à des fins d’isoler une catégorie d’aliments en fonction de ses qualités nutritionnelles supposées mais néanmoins démontrées par la recherche scientifique. Mais s’il s’agit de mettre en avant le potentiel nutritif ou les propriétés de certains aliments, peut-on pour autant parler d’une sous-catégorie de la nutrition au point d’en faire une science à part ? En conséquence, pourrions-nous supposer l’existence de la nutraceutique ? Rien n’est moins sûr…


La nutraceutique est-elle une science ou une catégorie de nutriments ?


Certains ou certaines ont pour tendance de parler des nutraceutiques comme une science en utilisant le féminin pour dire la nutraceutique. Cependant, cela n’a pas de sens étant donné qu’il ne s’agit pas d’une science (à l’opposé de la nutrition) mais d’une catégorie de nutriments. Il est donc difficile de parler de la nutraceutique comme d’une science puisqu’il s’agit plutôt d’une catégorie particulière de nutriments. Encore pourrait-on dire qu’il s’agit d’une sous-catégorie de la nutrition, un peu comme la nutrigénomique (l’influence de l’alimentation sur notre génome) ou de la nutricosmétique (influence des nutriments sur la santé de la peau), ce que nous allons définir…


La nutricosmétique, la nutrition peut-elle influencer la santé de la peau ?

Le premier exemple à donner quant à ce que nous pourrions considérer comme des nutriments de la nutricosmétique est celui du collagène et de la glycine. Si de nombreuses crèmes cosmétiques contiennent aujourd’hui du collagène, sous une forme ou une autre, la prise de cette protéine structurelle sous la forme d’un complément alimentaire a également démontré son intérêt dans le cadre de la santé de la peau. Plus grand organe du corps humain, la peau est principalement composée de collagène. A ce sujet, la recherche scientifique a prouvé qu’un apport exogène en collagène pouvait participer au maintient de l’intégrité du derme et de l’épiderme. Naturellement, le rétinol (vitamine A) et bien d’autres substances naturelles pourraient aussi contribuer à la santé de la peau. 

Notre entreprise a pour objectif de développer des produits alimentaires innovants où les nutraceutiques auront toute leur importance. Cet objectif est au cœur de notre démarche nutritionnelle, depuis plusieurs années. A cette fin, nous vous proposerons des aliments plus fonctionnels, plus riches en nutriments et en goût. Nous vous invitons à visiter notre site de manière régulière et de rester attentifs aux rayonnages de vos supermarchés. Vous pourriez avoir le plaisir d’y retrouver nos produits alimentaires…    


BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE

1 – Li J, Zeng X, Yang X, Ding H. Lycopene ameliorates skin aging by regulating the insulin resistance pathway and activating SIRT1, Food Funct. 2022 Oct 31;13(21):11307-11320.

2 – Aranow C. Vitamin D and the immune system, J Investig Med. 2011 Aug;59(6):881-6.

3 -Erikson KM, Aschner M. Manganese : Its Role in Disease and Health, Met Ions Life Sci. 2019 Jan 14;19:/books/9783110527872/9783110527872-016/9783110527872-016.xml.

4 – Volpe SL. Magnesium in disease and overall health, Adv Nutr. 2013 May 1;4(3):378S-83S.

5 – O’Dell BL. Biochemistry of copper,  Med Clin North Am. 1976 Jul;60(4):687-703.

6 – Soma M, Lalam SK. The role of nicotinamide mononucleotide (NMN) in anti-aging, longevity, and its potential for treating chronic conditions, Mol Biol Rep. 2022 Oct;49(10):9737-9748. 

7 – Yoshino J, Baur JA, Imai SI. NAD(+) Intermediates : The Biology and the Therapeutic Potential of NMN and NR, Cell Metab. 2018 Mar 6;27(3):513-528.

8 – Schön C, Knaub K, Alt W, Durkee S, Saiyed Z, Juturu V. UC-II Undenatured Type II Collagen for Knee Joint Flexibility: A Multicenter, Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Clinical Study, J Integr Complement Med. 2022 Jun;28(6):540-548.

9 – A. K. Grover, Sue E. Samson,Antioxidants and vision health: facts and fiction, Mol Cell Biochem.  2014 Mar;388(1-2):173-83.

10 – Peixi Choo et al., Review of Evidence for the Usage of Antioxidants for Eye Aging, Biomed Res Int. 2022 Oct 3;2022:5810373.

11 – Romano A, Martel F.The Role of EGCG in Breast Cancer Prevention and Therapy, Mini Rev Med Chem. 2021;21(7):883-898.

12 – Ito H, Ito M. Recent trends in ginseng research,  J Nat Med. 2024 Jun;78(3):455-466. 

More articles